Ultimo aggiornamento: 13 May 2021
Il peut paraître surprenant qu'on rende compte dans cette revue d'un livre sur l'accentutation slave. Mais il suffît de se rappeler qu'en lituanien moderne les syllabes longues accentuées peuvent être affectées d'un ton descendant ou d'un ton montant, et qu'en cakavien, un dialecte serbo-croate, l'opposition entre accent descendant et accent montant sur syllabe longue implique la notion de « more », pour comprendre que le livre de P. Garde ne peut laisser indifférent les hellénistes, même si les divers accents du grec ne sont trop souvent pour eux que des réalités graphiques. Le but que vise l'auteur est défini comme suit dans son avant-propos (p. vu) : « montrer dans les grandes lignes comment les systèmes accentuels des langues slaves modernes, comparés entre eux et avec ceux des langues baltes, dérivent d'un ancien système « balto-slave », et ce dernier d'un ancien système « indo-européen » révélé principalement par la comparaison avec le sanskrit et le grec ». L'ouvrage se divise en trois parties qui occupent le premier tome. Les deux premières — « Le balto-slave » et « Du balto-slave aux langues modernes » — ne concernent pas l'helléniste. En revanche, la troisième (p. 296-379), intitulée « Balto-slave et indo-européen », est une reconstitution du système acentuel indo-européen fondée sur la comparaison des faits balto-slaves avec le témoignage du grec et du sanskrit. Qu'il s'agisse du système tonal du grec (p. 296-298), dont un essai d'explication est proposé aux p. 304-306, de la loi de limitation en grec (p. 308-310), du système accentuel dans la flexion, nominale ou verbale (p. 318-346), dans la composition nominale (p. 347-352) ou dans la dérivation (p. 353-373), partout, dans cette partie, l'helléniste trouve matière à reflexion...
https://www.persee.fr/docAsPDF/reg_0035-2039_1978_num_91_432_4184_t1_0207_0000_1.pdf
A cura di J. Irgoin.
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